Qui a tué Didier Contant ?

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Sunday, September 30, 2007

Débat

Le matin - Rina Sherman débat avec nos lecteurs : en cours
Posted by Rina Sherman at 21:24

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Jean-Baptiste Rivoire, journaliste de Canal+, sera ré-entendu le 21 mars 2011 à 13h30

L'audience de Jean-Baptiste Rivoire au TGI aujourd'hui a été reporté car M. Rivoire n'a pas pu être présent et a présenté un certificat médical (un cas) pour justifier son absence. Son conseil, Me Bourdon n'a pas pu être présent non plus et a envoyé un remplaçant. Le présidente de la cour a estimé que la prése...ncé de M. Rivoire était nécessaire et l'audience a été reporté au 21 mars 2011.

Jean-Baptiste Rivoire, journaliste de Canal+, sera par conséquent ré-entendu le 21 mars à 13h30 en appel dans le cadre du procès dans lequel il a été condamné pour violences volontaires contre la personne de Didier Contant, grand reporter qui a trouvé la mort en 2004 dans le cadre de sa troisième enquête sur la mort des Moines de Tibhirine.

France 24 - The Debate

Who Killed the Monks of Tibhirine?


Part 1/3 - Part 2/3 - Part 3/3

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Le huitième mort de Tibhirine

Rina Sherman, compagne de Didier Contant

Les moines de Tibhirine et la mort de Didier Contant

Un procès en diffamation

  • Extraits de l’article de Marianne, objet de la plainte en diffamation de Jean-Baptiste Rivoire
  • L’Affaire Contant devant la 17e chambre du tribunal de Paris : La tragédie algérienne et son traitement médiatique
  • Actualités : PROCÈS FRANÇOIS RIVOIRE CONTRE KAHN

Le « QUI TUE QUI ? » en action

  • - Rina Sherman se confie aux Débats : Les méfaits d’un lobby
  • - Rina Sherman, compagne de Didier Contant
  • - Bruguière détruit les ''arguments'' de Baudoin
  • - Entretien avec Rina Sherman : Les nuisances d'un lobby anti-algérien
  • - QUI EST LE GÉNÉRAL FRANÇOIS BUCHWALTER ? Un vieux spécialiste du renseignement et de la désinformation
  • - MOINES DE TIBHIRINE : La France a souillé leur mémoire

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Liberté

Edition du Mardi 07 Juillet 2009
Actualité

L’affaire des moines de Tibhirine rebondit
Suite à l’étrange témoignage d’un général français

Par :Azzeddine Bensouiah

Selon le Figaro, le général aurait déclaré au juge d’instruction que ces assassinats seraient, en fait, le résultat d’une terrible bavure.

Étrange démenti apporté sur les colonnes du Figaro par le général François Buchwalter, au sujet de l’assassinat des moines de Tibhirine en 1996. Selon le Figaro, le général aurait déclaré au juge d’instruction que ces assassinats seraient, en fait, “le résultat d’une terrible bavure”. Cet officier de l’armée de terre, attaché de défense à Alger au moment du drame, avait alerté sa hiérarchie, mais on lui avait intimé de garder le silence pour ne pas nuire aux relations entre la France et l’Algérie. Au bout de treize ans, l’homme a décidé de briser le secret. Un secret-défense. “C’est difficile pour moi, car c’est une chose dont on m’a demandé de ne pas en parler”, précise-t-il au cours de sa confession.

Le général Buchwalter raconte avoir recueilli les confidences d’un ancien officier de l’Armée algérienne, dont le frère était chef d’une escadrille d’hélicoptères affectée à la Ire Région militaire dont il taira le nom. Selon M. Buchwalter, ce “monsieur X” lui a raconté peu de temps après les obsèques des moines qu’“en mai 1996, son frère patrouillait en hélicoptère entre Blida et Médéa dans le cadre d’opérations anti-islamistes. Au cours d’une de ces missions dans cette zone désertée par la population, ils ont aperçu un bivouac qui ressemblait à un groupe djihadiste armé. Ils ont donc tiré sur le bivouac. Ils se sont ensuite posés (…). Une fois posés, ils ont découvert qu’ils avaient tiré notamment sur les moines”, a expliqué Buchwalter au juge. “Les corps des moines étaient criblés de balles. Les militaires ont immédiatement prévenu leur PC de commandement à Blida.”

Le témoignage tardif du général français vient apporter un démenti formel quant aux accusations colportées en France et relayées par des ONG de défense de droits de l’homme quant à l’implication des services de renseignements algériens dans ces assassinats. Les officiers déserteurs Tigha et Samraoui ont été chargés de répandre la besogne dans les milieux politiques qui militaient pour le “Qui tue qui ?”. Les deux officiers déserteurs affirmaient à qui voulaient les entendre que le GIA était infiltré par les services de renseignements qui auraient exécuté les moines de Tibhirine. Selon le général français à la retraite, il s’agirait d’une bavure de l’Armée algérienne.

Pourquoi avoir attendu 13 ans pour le dire ? Le général affirme avoir transmis son rapport à sa hiérarchie militaire et à l’ambassadeur de France à Alger, Michel Levêque. “Il n’y a pas eu de suites, ils ont observé le black-out demandé par l’ambassadeur”, assure-t-il. Pourquoi l’ambassadeur français n’avait-il pas donné de suite à ce rapport ? Il y a lieu de relever que cet attaché militaire avait agi, à l’époque, pour le compte de la DGSE, ex-SDECE, dont il faisait partie. Mais la DGSE n’était pas la seule à gérer ce dossier en ce moment. La DST était également de la partie.

Le ministre français de l’intérieur, Charles Pasqua, avait délégué son homme de confiance et ancien membre de la SDECE et de la DGSE, Jean-Charles Marchiani, pour négocier avec un représentant du GIA, dirigé à l’époque par Djamel Zitouni. Des négociations ont eu lieu au sein de l’ambassade de France à Alger, sous le regard inquiet des services de renseignements algériens.

Mais, à cette époque, le conflit entre Matignon où siégeait Édouard Balladur, et l’Élysée dirigé par François Mitterrand, n’était un secret pour personne. La DST, dirigée à l’époque par le général Philippe Rondot, rendu célèbre grâce à l’affaire Clearstream, tentait, lui aussi de son côté, d’obtenir la libération des moines de Tibhirine retenus en otages par le GIA. Chaque service voulait donc accaparer cette affaire et en tirer les dividendes, en cas de libération des otages.

Parler de secret-défense, dans cette affaire, serait évoquer la guerre que se livraient les services français sur le sol algérien et ailleurs. Si jamais, du côté algérien, le “secret-défense” venait à être levé sur cette affaire, et sur d’autres, bien des certitudes françaises seraient ébranlées.

Mais revenons aux “révélations” du général à la retraite. Selon son témoignage, un hélicoptère de l’Armée algérienne aurait bombardé, par erreur, un campement où se trouvaient les moines de Tibhirine. Le témoignage verse dans la science-fiction en avançant que les militaires, qui étaient à bord de l’hélicoptère auraient mitraillé le camp, puis se seraient posés, avec leur hélicoptère en plein maquis, pour vérifier qu’ils avaient commis une bavure et, ensuite, alerter leur commandement.

On se croirait dans un film de Rambo ! N’importe quel spécialiste de la lutte antiterroriste vous dira que cette version est invraisemblable. Un hélicoptère ne tire pas sur n’importe quelle cible s’il n’est pas orienté par son QG. Ensuite, jamais, dans les opérations de lutte antiterroriste, que ce soit en Algérie, en Irak ou en Afghanistan, un hélicoptère ne se pose pour faire l’identification des corps. Ce sont les troupes au sol qui se chargent de cette mission. Pour un général qui a passé sa vie dans les services de renseignements, et qui prétend tenir ces “révélations” de la bouche du frère d’un pilote de l’hélicoptère, la couleuvre est trop grosse.

Ce nouveau pavé jeté dans la mare française, par un autre général à la retraite, renseigne sur la guerre que se livrent depuis toujours les services secrets français.

Azzeddine Bensouiah

Copyright (c) LIBERTE 2008
www.liberte-algerie.com

Voir aussi :

  • Rina Sherman. Auteur du livre "Le Huitième mort de Tibhirine" - « La responsabilité du GIA est clairement engagée dans l’affaire des moines »
  • Rina Sherman au Temps d'Algérie :«La raison d'Etat pèse lourd en France, la raison de la prochaine pige et de la paye aussi...»
  • Actualités : AFFAIRE DE LA MORT DE DIDIER CONTANT - Renvoi de Jean-Baptiste Rivoire devant le tribunal correctionnel pour «violences volontaires préméditées»
  • L’INTERVIEW DE LA SEMAINE - Rina Shermam, auteur de "Le huitième mort de Thibirine" - mardi 17 février 2009, par Pierre Cassen - Riposte Laïque
  • Affaire du journaliste Didier Contant - Rivoire devant le tribunal correctionnel de Paris
  • Liberté d’expression et liberté d’investigation : retour sur l’assassinat des moines de Tibhirine

'Journalisme malade, danger pour la démocratie en Europe' déclare la FEJ

27/09/2007
(…)
« Ce qui se passe en France est grave », a déclaré Aidan White, le Secrétaire général de la FEJ. « Nous voyons se rejoindre les démons de l’ingérence politique, de l’autocensure, de la concentration des médias et de la précarité dans la profession pour aboutir à un journalisme véritablement malade ». (…)
La Fédération européenne des journalistes appelle à une journée européenne d’action pour les droits des journalistes
, le 5 novembre 2007. Des syndicats de journalistes de l’Europe entière préparent des actions coordonnées dans les principales villes européennes, pour défendre l’indépendance et la qualité du journalisme.

Déclaration Universelle des Droits de l'homme - Article 19

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

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